📦 Pourquoi il faut arrêter avec le sentiment d’urgence

J’entends souvent que pour se mettre en action, il faut instaurer un sentiment d’urgence. Ceci n’est plus vrai, voici pourquoi.

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Chaque mois, je répond à une question posée par mes clients. J’écris un article, je fais un dessin ou je construis un outil. Thèmes abordés : stratégie d’entreprise, plan stratégique, transformation organisationnelle, gestion du changement, leadership, responsabilité d’entreprise.

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Ce que je fais à part écrire des articles :

• J’offre des services-conseils en stratégie du changement et en communication.

• J’ai créé la formation Devenir conseiller coach avec Cathy Dumont, un parcours spécialement conçu pour les conseillers en gestion du changement.

• J’ai développé la formation Devenir Leader du changement engagé
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Sommaire

• Le sentiment d’urgence de John Kotter

• La culture de l’urgence

• Le sens avant tout

• La vision avant l’urgence

• Conclusion

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Le sentiment d’urgence de John Kotter

John Kotter, professeur américain à Harvard et référence en matière de gestion du changement, a écrit le livre Leading Change en 1996 dans lequel il décrit 8 étapes pour conduire le changement:

1. Créer un sentiment d’urgence

2. Créer une coalition

3. Créer une vision du changement

4. Communiquer la vision

5. Supprimer les obstacles

6. Assurer des gains à court terme

7. Tirer parti du changement

8. Ancrer le changement dans la culture de l’entreprise

Selon lui, il faut commencer par instaurer un sentiment d’urgence pour mettre en action les gens. La première étape de gestion du changement serait donc de faire en sorte que le statut quo ne soit plus acceptable.

Ce qui était une bonne idée en 1996 ne l’est plus aujourd’hui. Voici pourquoi :

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La culture de l’urgence

La société a vécu de nombreux changements culturels et technologiques depuis les années 90. Aujourd’hui, l’urgence est devenue notre quotidien, pire une culture.

Nous sommes constamment agités par la liste de projets à réaliser, nous sommes cadencés par la liste de tâches à accomplir, nous multiplions les plans sans parfois même se demander si nous sommes vraiment capables de les réaliser. Le plan stratégique n’y échappe pas. J’avais écrit un article précisément sur ce sujet sur mon site web.

Nous vivons dans une société où tout est devenu urgent. Cela nous mène à l’épuisement, la perte de sens et la saturation.

Voilà pourquoi stimuler le changement ne peut plus passer par le sentiment d’urgence.

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Le sens avant tout

Dans cette société où nous sommes ballotés par les urgences, nous trouvons davantage notre motivation par le sens que l’on donne aux choses.

D’ailleurs, les entreprises mettent de plus en plus d’efforts sur la création et le maintien du sens parce qu’il est si facile de le perdre de vue.

Aussi, la première étape de gestion du changement devrait être : la création du sens.

Simon Sinek l’illustre parfaitement avec la notion du pourquoi au centre de tout.

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La vision avant l’urgence

Commencer par le sens, c’est commencer par la vision.

Se donner une destination, savoir où l’on va, c’est créer du sens. C’est comprendre pourquoi on fait les choses.

Si je devais remanier les 8 étapes, voici ce que je ferais

1. Créer une vision du changement

2. Communiquer la vision

3. Créer une coalition

4. Supprimer les obstacles

5. Maintenir le sens du changement

6. Assurer des gains à court terme

7. Tirer parti du changement

8. Ancrer le changement dans la culture de l’entreprise

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Conclusion

À la question : “Par quoi devrait-on commencer pour gérer le changement ?”

Je répond : “Par la vision.”

Oublions l’urgence, créons le sens par la vision.

C’est d’ailleurs par là que commence ma formation Devenir un leader du changement engagé. Mon premier module est entièrement consacré à la vision.

Sans vision claire, le sens nous échappe et les actions de gestion du changement deviennent inutiles.

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Merci pour votre lecture.

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