Le triangle de la gestion du changement
Non la gestion du changement ne se réduit pas juste à des activités de communication et de formation. C’est bien plus stratégique que l’on ne pense. Voici le triangle clé de la gestion du changement.
Ce blog est un peu mon journal de bord. Je partage mes idées mais aussi les vôtres avec des reportages et des entrevues dans le but de bâtir les entreprises demain. Thèmes abordés : stratégie, transformation, gestion du changement, leadership, gestion d’équipe, responsabilité d’entreprise, communication.
[ Nouvelles ]
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Sommaire
Le mécanisme de la motivation
La vision, le point de départ
La construction collective, une nécessité
Le leadership comme accélérateur
La communication, le ciment invisible
Conclusion
1- Le mécanisme de la motivation
J’entend souvent dire que la gestion du changement, c’est de la communication et de la formation. C’est vrai mais tout à fait incomplet.
Faire évoluer une organisation, c’est diriger des groupes d’individus dans une direction commune. Et ceci relève bien plus de la stratégie d’entreprise que d’activités que l’on ajoute à un projet.
En effet, derrière cette idée de stratégie, il y a :
Le choix de projets qui amène des changements significatifs pour l’entreprise
La volonté de bien traiter les employés tout au long de ces changements
Permettre à tous de bien comprendre ce qu’il faut changer et comment
Le point 1, c’est l’idée du développement d’affaires et de vision.
Le point 2, c’est l’idée de mobiliser les équipes pour qu’elles restent motivées et performantes.
Le point 3, c’est l’information et la communication.
Ces 3 points révèlent le mécanisme de motivation humaine.
3 points inséparables pour satisfaire notre machine à motivation.
2- La vision, le point de départ
En général, on change des choses pour 2 raisons :
On a un problème et il faut le résoudre.
On a un objectif et on veut l’atteindre.
Mais le point 1 découle en général du point 2. On résout un problème que si cela en est un. Et pour le savoir, il faut connaître ses objectifs. Il faut savoir ce que l’on essaie de construire avec le projet ou l’entreprise. Qu’est-ce que l’on bâti à travers nos actions ?
Diriger un groupe d’individus vers une destination commune, c’est lui donner envie de changer. C’est lui montrer un futur qui lui plait et pour lequel il est prêt à s’engager.
‘Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sais pas où il va.”
Sénèque
3- La construction collective, une nécessité
La meilleure façon de stimuler la motivation des gens, c’est de les impliquer dans la réflexion. Il n’y a rien de pire que de voir les autres décider pour nous mêmes.
Nous sommes l’expert de ce que nous faisons, la moindre des choses est d’être au courant et écouté.
Je dis souvent que la construction du changement est aussi importante que le changement lui-même. Pourquoi ? Parce que cela permet de mobiliser les gens et aussi parce que le changement est bien meilleur lorsqu’il est pensé à plusieurs.
De plus, sentir appartenir a un groupe et vivre une expérience sont des éléments clés stimulant la motivation et l’engagement.
4- Le leadership comme accélérateur
Ce qui est important, ce n’est pas tant ce que l’on fait que comment on le fait. Ce qui compte, c’est comment nous sommes traités face à un changement.
Par exemple, si nous sommes obligés de changer de système informatique et que le nouveau système ne présente aucun avantage par rapport à l’autre, ce n’est pas pour cela que nous pouvons être démotivés. Ce qui va alimenter notre mécontentement, c’est que l’on ne nous aura pas expliqué pourquoi c’était nécessaire de changer, que l’on ne nous aura pas demandé notre avis, et que nous sommes sous le fait accompli.
Si le nouveau système est nul mais que l’on aura été impliqué et informé tout le long du projet, on aura beaucoup plus de facilité à accepter la situation, voire même à être mobilisé.
Ce qui permet ce phénomène, c’est la présence de leaders de changement. Ces personnes qui ont la capacité d’accompagner les autres à travers des défis et des obstacles, quels qu’ils soient.
Le leader du changement a cette habileté à aider les autres à changer. Il est l’accélérateur du changement.
5- La communication, le ciment invisible
Il y a quelque chose que l’on fait tout le temps sans cesse, mais que l’on ne voit pas. C’est de communiquer.
Comme disait Paul Watzlawick « On ne peut pas ne pas communiquer. »
La communication, c’est le ciment des points cités plus haut. Sans elle, il ne peut pas y avoir de vision claire, de construction collective ou de leaders de changement.
Elle est partout, omniprésente et pourtant souvent invisible pour nos yeux concentrés sur des listes de tâches. Elle prend différentes formes à chaque instant : un regard, une conversation, un courriel, une présentation, un atelier, etc.
Souvent, lorsque l’on dit que l’on communique en entreprise, on fait des cascades d’information. On est pourtant loin du compte. Les relations interpersonnelles, la qualité et la fréquence des dialogues sont des piliers que l’on évacue trop facilement des plans de communication.
On y gagnerait tous à se former véritablement sur le sujet : développer notre empathie, argumenter sans imposer, considérer les points de vue, écouter sans discuter, communiquer clairement, etc. Ceci nous permettrait de réaliser des changements bien plus facilement, sans mécontentements.
6- Conclusion
Le triangle a un centre.
Si la mobilisation passe par la vision, poussée par le leadership, pris en mouvement par la construction collective, elle n’est rien sans le ciment qu’est la communication.
En tant qu’organisation, il devient clair qu’on ne peut pas envisager de mobilisation envers des changements si on ne pense pas le tout comme une stratégie d’entreprise, composée :
D’une vision claire et durable
De leaders du changement engagés
De mécanismes pour écouter et dialoguer aves les gens
Merci pour votre lecture.
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