📦 Comment éviter la résistance au changement ?
“Pourquoi la résistance au changement apparaît quasiment systématiquement ? Comment faire en sorte que mes équipes adhérent plus facilement au changement pour que nous puissions avancer plus vite ?”
Chaque mois, je répond à une question posée par mes clients. J’écris un article, je fais un dessin ou je construis un outil. Thèmes abordés : stratégie d’entreprise, plan stratégique, transformation organisationnelle, gestion du changement, leadership, responsabilité d’entreprise.
Le concept de résistance
La résistance au changement consiste à désirer, et tenter d'obtenir par diverses formes de comportements d'opposition, le maintien du statu quo*. (Définition Wikipédia)*
Résister à quelque chose qui est nouveau est un comportement normal. Il est comme la peur, un réflexe naturel pour nous garder en vie. La résistance que nous vivons nous permet de garder notre esprit critique. Ce qui est inconnu peut être une menace, mieux vaut garder l’œil ouvert. Et si on peut refuser, autant le faire. Cela évite des efforts d’adaptation.
Dans un contexte d’entreprise, personne n’a envie de subir des changements qui ne nous appartiennent pas. Et personne n’a envie de faire des efforts inutilement. Surtout si on a décidé à notre place.
Accepter de changer
Accepter de changer, c’est passer par 4 phases :
On doit comprendre pourquoi il faut changer.
Il faut percevoir les bénéfices et comprendre comment y arriver.
Il faut se sentir impliqué et écouté si la solution ne vient pas de nous.
Il faut s’adapter et apprendre les nouvelles façons de faire.
Si on regarde bien, il n’y a aucune résistance dans ces étapes. Accepter de changer est un processus. La résistance n’apparaît que si ces étapes ne sont pas respectées.
En réalité, la résistance au changement n’existe pas.
Elle n’existe que si on la crée.
Ce que cela signifie pour le leader
Le rôle du leader, ce n’est pas d’atténuer ou de gérer la résistance.
C’est ne pas la créer.
Voici 4 choses que vous pouvez faire :
Inspirer vos équipes vers le désir de changement.
Expliquer les avantages et comment on peut y arriver ensemble.
Écouter les avis et les prendre en compte.
Donner du temps à l’apprentissage des nouvelles façons de faire.
Le dialogue est une ligne continue qui supporte chacune de ces étapes. Ce processus n’est viable que si le dialogue est présent tout le temps.
La résistance est un indicateur d’un changement mal géré
Dans un contexte organisationnel, il n’y a pas vraiment de résistance. Il n’y a pas d’acte délibéré d’opposition à la nouveauté. Il s’agit plus d’une manifestation d’un changement mal géré.
Si les gens contestent, ce n’est pas pour rien. Il y a des raisons derrière leur mécontentement. C'est d’ailleurs chez les "résistants” ou “leaders négatifs” que l'on trouve les meilleurs leviers pour rendre son changement viable.
Ce qui se cache derrière la “résistance”
Des émotions ou rétroactions qui n’ont pas été écoutées
Des explications floues ou inexistantes
Des changements qui n’apportent pas les bénéfices escomptés
Des changements qui sont de trop
Conclusion
En tant que leader, vous devez faire en sorte d’éviter de créer de la résistance et de la nourrir.
Si vous l’observez, voyez-là comme un indicateur et ajustez-vous.
Prenez le temps de dialoguer pour nourrir le bon loup.
Merci pour votre lecture.
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Super Clair, j'aime beaucoup la sagesse amérindienne!
Tellement clair présenté ainsi ;-) Bravo Sophie!