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📰 4 leçons de leadership en une conférence
Entre championnat, intrapreneuriat et leadership, Geneviève Turbide-Potvin nous a partagé bien plus que son expérience. Voici 4 leçons de leadership que je me suis empressée de noter dans mon carnet.
Je couvre les conférences, webinaires, salons et je vous partage ce que j'en retiens. Je réalise aussi des entrevues et des enquêtes pour partager vos réussites et innovations. Thèmes abordés : stratégie, transformation, gestion du changement, leadership, gestion d’équipe, responsabilité d’entreprise, communication.
Ce que je fais à part écrire des articles :
J’offre des services-conseils en stratégie du changement.
J’ai développé la formation Devenir Leader du changement engagé.
J’aide les équipes de gestion à structurer leurs discours et faire leurs présentations.
Mercredi 31 mai, j’ai assisté à la conférence de Geneviève Turbide-Potvin, première vice-présidente du secteur Entreprises et Gestion privée de la Banque Nationale. Geneviève nous a partagé son parcours, ses apprentissages et son expérience en tant qu’ancienne athlète puis en tant qu’intrapreneure à la Banque Nationale
Voici 4 leçons de leadership que je me suis empressée de noter dans mon carnet.
Sommaire
La dualité du leadership
Faire face à la saturation
L’inclusion avant la diversité
Pour être entrepreneur, il faut rêver.
1. La dualité du leadership
Être un leader, c’est savoir faire face à une dualité permanente.
Il faut arriver à soutenir ses équipes, développer leur plein potentiel tout en sachant être transparent et dire les vraies affaires dans le respect et la bienveillance.
Lorsque les équipes viennent proposer des changements et des projets, il faut savoir voir la carte globale de l’ensemble des changements et prioriser. Cela signifie dire non à certaines propositions tout en prenant soin de ces employés plein d’initiatives et d’idées.
Leçon 1 > Il faut savoir écouter tout en sachant trancher.
2. Faire face à la saturation
J’ai posé la question suivante :
Comment, en tant que leader, vous arrivez à gérer la saturation des équipes face aux flots de changements incessants ?
Voici sa réponse (dans mes mots) :
Éviter la saturation, c’est prendre les changements en séquence, les cadencer en fonction de la réalité du terrain, savoir les arrêter au bon moment. Le problème, c’est qu’il est très difficile de retarder le changement. Le contexte et la technologie nous rattrapent et les choses sont parfois inévitables.
“Difficile de retarder le changement”
Dans mes discours et mes formations, je parle beaucoup de ralentir cette culture de l’urgence et de résultat. J’insiste sur le fait de savoir faire des choix grâce à une vision à long terme.
Or freiner est parfois impossible.
Cette idée m’a d’ailleurs amené sur une autre : celle de l’importance de démocratiser la prospective stratégique dans les entreprises. J’aurais l’occasion de faire un prochain article sur ce sujet.
Leçon 2 > Il faut gérer la saturation par la cadence et non le ralentissement.
3. L’inclusion avant la diversité
À la question “Comment travaillez-vous les sujets équité-diversité-inclusion à la Banque Nationale ?”
Geneviève a répondu :
L’inclusion passe avant la diversité.
L’équité, c’est quand tout le monde à le droit de danser.
L’inclusion, c’est quand tout le monde est invité au party.
Aussi, quand on parle de diversité, il ne s’agit pas seulement de la couleur de peau, l’origine, le genre, il s’agit surtout de diversité de pensée.
Leçon 3 > Inclure avant tout puis s’enrichir de la diversité.
4. Pour être entrepreneur, il faut rêver.
Si vous aviez un conseil pour les entrepreneurs, qu’est-ce que vous leur diriez ?
Ce ne sont pas ses mots exacts mais voici ce que j’en ai retenu :
On a beaucoup valorisé l’ascension, mais ce qui compte, c’est la passion. Oubliez les plans de carrière, oubliez le chemin à parcourir. Trouvez ce qui vous drive le matin et faites en votre vie.
Il faut aussi savoir tomber pour savoir se relever.
C’est un apprentissage essentiel en tant que leader ou entrepreneur. Ancienne championne de ski, elle a appris à tomber et à se relever. Et ceci permet de savoir se faire aider, comme par exemple recevoir du coaching.
Un point qui mérite d’être souligné.
Le coaching demande de se rendre vulnérable. Se faire coacher, c’est être prêt à tomber pour se relever.
Leçon 4 > Se laisser guider par sa passion et apprendre à tomber.
Merci à la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis pour l’organisation de cette conférence !
Merci Geneviève Turbide-Potvin pour l’inspiration 🙏
Merci pour votre lecture.
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📰 4 leçons de leadership en une conférence
Bravo pour cet article qui résume bien cette conférence.